
Kathleen G. Maas-Hebner, Carl Schreck, Robert M. Hughes, J. Alan Yeakley, Nancy Molina
Nous discutons de l’importance de faire face aux menaces diffuses qui pèsent sur les espèces à long terme et la viabilité de l’habitat dans la conservation du poisson et la planification du rétablissement. Dans le Nord-Ouest Pacifique, aux ÉtatsUnis, les plans de gestion des salmonidés ont généralement porté sur l’habitat dégradé d’eau douce, les barrages, le passage des poissons, les taux de capture et les lâchers. Cependant, ces plans s’attaquent mal aux menaces liées à la population humaine et la croissance économique, la concurrence intra et interspécifique, et les changements des conditions climatiques, de l’océan, et des estuaires. D’après les analyses effectuées sur huit plans de conservation et/ou de rétablissement, nous avons constaté que même si les menaces résultant de ces changements sont difficiles à modéliser et/ou à prévoir, elles sont particulièrement importantes pour un grand nombre d’espèces diadromes. La gestion adaptative est également un élément essentiel, mais souvent mal élaboré de ces plans. La gestion adaptative devrait être conçue pour répondre à l’évolution des connaissances sur les poissons et leurs écosystèmes associés ; si elle est faite correctement, elle devrait contribuer à améliorer les efforts de conservation en diminuant l’incertitude concernant les menaces connues et diffuses. Nous concluons par un appel général aux gestionnaires et planificateurs environnementaux pour relancer le processus de gestion adaptative dans les plans de gestion futurs, y compris à identifier plus explicitement les incertitudes critiques, la mise en œuvre des programmes de surveillance pour réduire ces incertitudes, et en indiquant explicitement les mesures de gestion qui seront mises en œuvre lorsque les seuils de déclenchement préidentifiés seront atteints.
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