Marta Muñoz-Colmenero, Oscar Blanco, Vanessa Arias, Jose Luis Martinez, and Eva Garcia-Vazquez
Le mauvais étiquetage des fruits de mer est un problème mondial, car il peut engendrer une sous-déclaration de l’exploitation des espèces et avoir des effets néfastes sur la conservation des espèces en voie de disparition. La persistance de ce problème a été documentée pour les espèces commerciales importantes, révélant la nécessité de consacrer plus d’efforts pour fournir des mesures de gestion et de contrôle efficaces. Dans cette étude, nous avons appliqué des outils d’authentification par ADN et des séquences de deux gènes mitochondriaux, pour l’authentification des 245 échantillons de poissons commercialisés en Espagne, l’un des principaux pays de consommation de poisson dans le monde. Les produits frais, surgelés, fumés, salés et cuits ont été analysés. L’extraction ADN et la réaction en chaîne par polymérase positive (PCR) ont réussi pour tous les produits. Les séquences d’ADN ont révélé > 7 % de mauvais étiquetage, inégalement réparti entre les produits, groupes de poissons, et points d’approvisionnement où les échantillons ont été obtenus. Un mauvais étiquetage significativement plus élevé a été constaté pour les produits transformés méconnaissables que pour le poisson entier, ce qui suggère que les erreurs d’étiquetage sont peut-être délibérées. Les échantillons achetés dans les épiceries locales présentaient moins de cas de mauvais étiquetage en comparaison avec les plus grands supermarchés, grossistes et restaurants. Dans le cas de la baudroie, une sous-estimation de l’exploitation des espèces de l’océan Pacifique est probable. Les résultats soulignent la nécessité de contrôler les étiquettes dans les différents points de la chaîne d’approvisionnement de poissons et d’authentification des espèces, en particulier pour les fruits de mer transformés.
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