Henriette I. Jager, Michael J. Parsley, Joseph J. Cech, Jr., Robert L. McLaughlin, Patrick S. Forsythe, Robert F. Elliott, and Brenda M. Pracheil
La majorité des grands fleuves d’Amérique du Nord sont fragmentés par des barrages qui interrompent les migrations d’un large éventail de poissons comme les esturgeons. Relier l’habitat est considéré comme un important moyen de protéger les espèces d’esturgeons dans les fleuves américains, car ces espèces ont perdu entre 5 et 60 % de leurs aires historiques. Malheureusement, des installations conçues pour laisser passer d’autres poissons ont rarement bien fonctionné pour ce poisson. Les installations de passage les plus réussies ont été dimensionnées de manière appropriée pour les esturgeons et les espèces de fond qui se sont adaptées. Pour le passage en amont, les installations avec de grandes entrées, les systèmes d’orientation pleine profondeur, les grands ascenseurs, ou les passes à poissons larges sans obstructions ou virages serrés ont bien fonctionné. Toutefois, faciliter la migration en amont ne représente que la moitié du chemin. Le rétablissement à plus grande échelle des populations d’esturgeons nécessite un passage « aller-retour » sûr impliquant de multiples barrages. Les installations de passage en aval les plus réussies incluent les passes à poissons pseudo-naturelles, les grandes rocades de canal, et les portes d’écluses à poissons. Nous présentons une approche adaptative de la mise en oeuvre d’un passage, qui commence par des programmes et des structures temporaires, et contrôle la bonne marche à l’échelle de chaque poisson passant par les barrages individuels et par des mesures plus larges de rétablissement de la population. Le défi sera d’apprendre des efforts du passé et de relier les populations nord-américaines d’esturgeons d’une manière qui favorise l’expansion de l’aire de répartition et facilite le rétablissement de la population.
Members click below for the March 2016 Fisheries magazine’s complete issue. Non-members, join here.